7 Lames la Mer - À la une
Moringue 1920 : «Sors devant moi, sinon…»
Le moringue, cousin de la capoeira, est une pratique qui de nos jours a retrouvé sa vivacité. 7 Lames la Mer vous propose de découvrir une description de moringue, datant de la décennie 1920 et publiée une première fois en 1928 dans le livre de Jean-Valentin Payet «Au seuil des cases». Les «batailleurs» de l’époque — des héros — avaient pour noms «Gros Mimi», Latour dit «cafre rouge», Pierre-Maurice, Coat, Fanfan Jacquemont, Daniel Lescarteau, Valromeix dit «Profur», etc. La scène se déroule dans le sud de l’île, à Saint-Pierre, mais le moringue se pratiquait dans toute l’île comme en attestent de vieilles coupures de presse dans la rubrique « faits divers »…
Les derniers jours d’une «boutique chinois»
«Cette boutique a 80 ans !» s’exclame le vieux Chinois — pourtant peu bavard — derrière son comptoir. Il faudra se contenter de quelques indices glanés au fil d’une conversation à laquelle il participe du bout des lèvres tandis que madame s’éclipse dans l’arrière-boutique pour échapper à notre appareil photo. En franchissant la porte de ce commerce rescapé et planté dans la rue commerçante qui clignote comme un sapin de Noël, nous remontons le temps en ce mois de décembre 2014. Bientôt, il sera trop tard… Il est déjà trop tard. Visite d’une vieille «boutique chinois» qui désormais est définitivement fermée.
Frida Kahlo : «Même dans un cercueil, je ne veux plus jamais rester couchée» !
Elle est née le 6 juillet 1907 à Coyoacán, au sud de Mexico, dans la «Casa Azul» [Maison Bleue]. Et c’est dans la Casa Azul qu’elle meurt le 13 juillet 1954 à 47 ans. Depuis, Frida Kahlo est entrée dans la légende. «Même dans un cercueil, je ne veux plus jamais rester couchée», disait celle qui fut incinérée le 14 juillet 1954. Hommage.
Alain Peters, Marco Polot… à la vie à la mort
« Marco, je n’en connais pas beaucoup qui auraient pu faire ce que tu as fait pour moi quand tu m’as sauvé de la rue / Marco bonpé noré pa pi fèr sèt twé la fé pou mwin / Kan twé la ramas amwin dann somin ». Traduites du créole, ces paroles sont extraites de « Rest là maloya », une chanson dans laquelle Alain Peters ne cite que quatre personnes : sa maman, Patou la mère de sa fille, Ananda Devi sa fille, et Marco le petit orphelin de la route Déserte au Port, élevé par une vieille Malgache. Marco Polot de son vrai prénom et de son vrai nom. Parti trop tôt. Lui aussi. Retrouver Peters au paradis des vavangèr, parabolèr, kabarèr.
Les secrets de Toune dévoilés par un vieil album-photos
La belle Toune est née le 1er juin 1905 à Saint-Pierre de La Réunion. Elle fut l’une des premières femmes réunionnaises à obtenir le permis de conduire. Son destin extraordinaire la conduit jusqu’aux salons parisiens où elle sera mannequin pour le grand couturier Jean Patou. À travers un vieil album-photos retrouvé au fond d’un tiroir, voici l’histoire de celle que les intimes surnommaient Toune et qui est morte le 4 septembre 1997.