Catégorie : Cuisine & Saveurs

Viv an kréol… Vivre en créole

Depuis les rives de l’enfance, on entendait Madoré, le chanteur de rue, déblatérer avec malice sur les «Zenfant bâtard» ; une «batarsité» que «maloyera» plus tard Danyèl Waro. On achetait des billes à la «boutique chinois, pou joué kanèt», on mangeait des bouts de canne à sucre décortiqués avec les dents, on guettait le jako-malbar, on jouait Kadok dans la cour de l’école et on espérait le «bonbon-ramadan» aux parfums envoûtants. Vivre en créole ! Sa mèm : viv an kréol.

Cuisine réunionnaise : des plats de rézistans ?

Que mangeaient les premiers habitants de l’île, il y a trois siècles et demi ? Ils ont jeté les bases de l’inimitable cuisine réunionnaise, pan entier de notre identité. Car c’est dans la manière d’accommoder les aliments que l’identité réunionnaise trouve un espace de résistance toujours vivace. Son secret ? La cuisine réunionnaise accommode à sa sauce les influences extérieures dans un processus de créolisation.

Civet de tangue : les secrets de Pépé José

Chasse tangues ! L’occasion pour les amateurs du petit hérisson malgache [Tenrec ecaudatus] d’aller remuer les souvenirs du côté de la cuisine de Pépé José qui accommodait un divin civet de tangues. Tant pis pour ceux qui n’aiment pas le «goût sauvage». A déguster dann fèy fig ek la min.

Le cari infernal de l’île Bourbon !

«On peut ajouter à ce ragoût, passablement infernal, un peu de “sauce papa” ou de “piment enragé”. Mais gare au palais». C’est de notre cari national réunionnais qu’il est question là, dans un article publié par «Les Annales politiques et littéraires»… en 1912 !

Kosa in shoz… i mèt dan la boush

Lèr i ariv pou manzé. Dosi la tab drésé, nana pou régalé. Lo vant i réklam. La boush i déklam : in kou’d fourshèt, in sirandane ! Paré pa paré ?
L’heure du repas approche. Sur la table dressée, il y a de quoi se régaler. Le ventre réclame. La bouche déclame. Une cuillerée, une sirandane ! Prêts ?

Manger du piment… et vivre mieux !

Le piment et ses multiples vertus… Une étude confirme les «effets protecteurs potentiels des aliments épicés sur la santé» et met en lumière l’action bénéfique de la capsaïcine, principal composant actif du piment : anti-obésité, anti-oxydant, anti-inflammatoire, anti-hypertenseur, anti-microbien… À consommer au moins une à deux fois par semaine. A La Réunion, c’est tous les jours. Et pour certains, matin, midi et soir ! Mais attention : piment frais…

Pâté créole, sa Bourbon mèm !

Au fond de sa vieille malle en bois, 7 Lames la Mer a retrouvé un livre de Claire Bosse, édition 1950. Et dans ce livre… la recette lontan du pâté créole. Bonapéti zot tout mé obli pa gourmandiz na lo zié pli gran k’lo vente ! An atandan, liss zot doi…