Catégorie : Histoire & Légendes

Moringue 1920 : «Sors devant moi, sinon…»

Le moringue, cousin de la capoeira, est une pratique qui de nos jours a retrouvé sa vivacité. 7 Lames la Mer vous propose de découvrir une description de moringue, datant de la décennie 1920 et publiée une première fois en 1928 dans le livre de Jean-Valentin Payet «Au seuil des cases». Les «batailleurs» de l’époque — des héros — avaient pour noms «Gros Mimi», Latour dit «cafre rouge», Pierre-Maurice, Coat, Fanfan Jacquemont, Daniel Lescarteau, Valromeix dit «Profur», etc. La scène se déroule dans le sud de l’île, à Saint-Pierre, mais le moringue se pratiquait dans toute l’île comme en attestent de vieilles coupures de presse dans la rubrique « faits divers »…

L’amour ou la folie… à quelques encablures du port

Héritière d’une princesse malgache amenée comme esclave à La Réunion, la belle Germaine est morte de folie au bout de la ruelle Caca, à quelques encablures du port de la Pointe-des-Galets. Car qui peut arrêter le cours de la vie d’un capitaine au long cours ? Histoire vraie. La pa moin lotèr…

Les secrets de Toune dévoilés par un vieil album-photos

La belle Toune est née le 1er juin 1905 à Saint-Pierre de La Réunion. Elle fut l’une des premières femmes réunionnaises à obtenir le permis de conduire. Son destin extraordinaire la conduit jusqu’aux salons parisiens où elle sera mannequin pour le grand couturier Jean Patou. À travers un vieil album-photos retrouvé au fond d’un tiroir, voici l’histoire de celle que les intimes surnommaient Toune et qui est morte le 4 septembre 1997.

Qui a tué Rico Carpaye ?

«Tu es pauvre. Ils sont puissants», déclare Paul Vergès dans un cimetière, au milieu d’une foule prise entre colère et chagrin alors que tombe la nuit, ce 16 mars 1978. Deux jours auparavant, le 14 mars 1978, Rico Carpaye, Portois de 17 ans, trouvait la mort au carrefour du Sacré-Cœur sous les roues d’une camionnette conduite par un nervi. Ses assassins n’ont pas été poursuivis par la Justice.

Les amants maudits traqués dans la ravine

Lorsque vous empruntez la route du Littoral en direction de Saint-Denis, peu après la Grande Chaloupe, vous distinguez dans un fouillis de verdure un hameau qui semble figé dans le passé : Ravine à Jacques. Il y a trois siècles, un esclave du nom de Jacques s’est jeté du haut de la falaise à cet endroit pour échapper aux chasseurs de marrons. Une histoire d’amour qui finit mal…

«Chez Marcel», dernier maloya ruelle Chinois

Battements de cœur/battements de maloya. Echo d’un chœur surgi du passé. 1991 : la photo publiée sur un réseau social par Victor Erapa a secoué les mémoires engluées dans le virtuel. Comme un bon koudvan [coup de vent] balayant toutes les futilités virales du moment. Oté ! Les ti’pains Sorbe — chauds — récoltés à la fin d’une nuit blanche. Et les bols avalés «Chez Marcel» à quelques pas du petit matin. Résistance mémorielle !

Mystérieux visages dans la montagne (1)

L’île de La Réunion n’a pas encore livré tous ses secrets. Ils sont sous nos yeux et pourtant, notre oeil ne les perçoit pas. Il suffit, un jour, d’un point de vue différent, d’une perspective décalée, d’une photo que l’on regarde à l’envers ou sur le côté, et le visage apparaît. Tellement évident que l’on s’en veut de ne pas l’avoir capté dans le réel. Découverte d’une facette de la face cachée de notre mystérieuse île.

Pitons réunionnais : comme les ruines d’un ancien temple

Façonnées par les forces géologiques, les pyramides de La Réunion se fondent dans le paysage vertigineux des montagnes et se révèlent à ceux qui recherchent l’île profonde au détour d’un sentier. «Il y a là comme des ruines d’un ancien temple»… Résurgences hermanniennes, ces édifices dissimulés sous leur manteau végétal invitent l’esprit à rêver d’une civilisation et d’un continent disparus dont nous serions les aveugles héritiers…