Catégorie : Arts & Culture

Moringue 1920 : «Sors devant moi, sinon…»

Le moringue, cousin de la capoeira, est une pratique qui de nos jours a retrouvé sa vivacité. 7 Lames la Mer vous propose de découvrir une description de moringue, datant de la décennie 1920 et publiée une première fois en 1928 dans le livre de Jean-Valentin Payet «Au seuil des cases». Les «batailleurs» de l’époque — des héros — avaient pour noms «Gros Mimi», Latour dit «cafre rouge», Pierre-Maurice, Coat, Fanfan Jacquemont, Daniel Lescarteau, Valromeix dit «Profur», etc. La scène se déroule dans le sud de l’île, à Saint-Pierre, mais le moringue se pratiquait dans toute l’île comme en attestent de vieilles coupures de presse dans la rubrique « faits divers »…

Frida Kahlo : «Même dans un cercueil, je ne veux plus jamais rester couchée» !

Elle est née le 6 juillet 1907 à Coyoacán, au sud de Mexico, dans la «Casa Azul» [Maison Bleue]. Et c’est dans la Casa Azul qu’elle meurt le 13 juillet 1954 à 47 ans. Depuis, Frida Kahlo est entrée dans la légende. «Même dans un cercueil, je ne veux plus jamais rester couchée», disait celle qui fut incinérée le 14 juillet 1954. Hommage.

Wilhiam Zitte : pas d’amnésie pour le kaf

«Je me suis toujours construit sur la dissidence et la polémique», disait Wilhiam Zitte. Kaf Rebel [cafre rebelle], inventeur de l’arkréolozi [art/créologie], parti pour le dernier marronnage le 22 juin 2018, le marronage dont on ne revient pas, lot koté la vi [Kaf la baré…], Wilhiam Zitte a ouvert un chemin où le «kaf lé zoli». Ti somin, gran somin… alalila !

Que viva Tina Modotti [et la révolution] !

Elle est la première femme à porter des jeans à Mexico et elle fume la pipe. Libre, avant-gardiste, amoureuse indépendante, Tina Modotti attirait tous les regards. Féministe, révolutionnaire ardente, internationaliste, artiste, militante, pasionaria, muse, espionne, égérie. Pourtant, l’œuvre de cette pionnière du «photo-journalisme social» ne sera reconnue que tardivement et surtout à titre posthume. Voici l’histoire de Tina Modotti, héroïne éternelle qui repose à Mexico dans un cercueil d’exilée.

Pitons réunionnais : comme les ruines d’un ancien temple

Façonnées par les forces géologiques, les pyramides de La Réunion se fondent dans le paysage vertigineux des montagnes et se révèlent à ceux qui recherchent l’île profonde au détour d’un sentier. «Il y a là comme des ruines d’un ancien temple»… Résurgences hermanniennes, ces édifices dissimulés sous leur manteau végétal invitent l’esprit à rêver d’une civilisation et d’un continent disparus dont nous serions les aveugles héritiers…

Valet de carreau, prête-moi ton fusil…

Un valet noir, assis sur un goni rempli de café. Les chaînes qui entravaient ses pieds sont brisées. Le valet tient un fusil de la main gauche. Valet, Valet, prête-moi ton fusil… Maloya ou jeu de cartes ? Comme dans un jeu de cartes, le maloya chanté par Firmin Viry a son valet, son roi et sa reine…

Le mystère Adèle Ferrand, identification d’une artiste réunionnaise

Qui était la vraie Adèle Ferrand ? Et qui était la fausse ? La vraie était une artiste peintre dont l’oeuvre est l’un des trésors du Musée Léon-Dierx. Au cours d’une carrière fulgurante, elle a conquis les critiques jusqu’au Salon Royal du Louvre. Terrassée à 30 ans par la fièvre typhoïde, elle meurt le 1er avril 1848 à Saint-Pierre (île de La Réunion). A ses côtés, son fils adoré de 16 mois encore au berceau et un portrait inachevé de son père sur le chevalet. Identification d’une femme, farouchement hostile à l’esclavage, «Créole par le cœur et par la descendance», écrivait Raphaël Barquissau… qui nous a légué une œuvre immense.