Catégorie : Histoire & Légendes

Les sorciers oubliés de la route du Littoral

Connaissez-vous le Cap des Sorciers ? La ravine de Vincent d’O ? La ravine Don Juan ? La Pointe du Chameau ? La ravine Capotte ? Le Quay Maroquin ? La ravine Rencontre ? La ravine Tête Dure ? Cela se passe à La Réunion, ou plutôt à l’île Bourbon, en 1793 : sur une vieille carte, le Cap des Sorciers est indiqué à l’emplacement du Cap Bernard, là où bien des années plus tard, passera la Route en Corniche désormais nommée Route du Littoral.

L’incroyable histoire de la route du Littoral

Au 17ème siècle, le projet d’une route directe de Saint-Denis jusqu’à La Possession déchaînait déjà les passions. Quatre siècles plus tard, La Réunion est toujours hantée par ce même débat. En 1956, Yves Pérotin, archiviste en chef, retrace l’histoire sinueuse et rocambolesque de cette route et des projets parfois loufoques qui ont jalonné ces fameux 12 kilomètres. 7 Lames la Mer vous livre l’intégralité de ce document exceptionnel.

Henri Legros, trois records du monde dans une drôle de machine

Le « premier Réunionnais volant » s’appelle Henri Legros. Mécanicien de dirigeable, il effectue son baptême de l’air le 1er août 1908 à Chalais Meudon, précédant de quelques mois un autre Réunionnais du nom de… Roland Garros. Un siècle plus tard, qui se souvient d’Henri Legros ? Un mystérieux «Cahier bleu» nous renseigne sur le parcours romanesque de ce pionnier qui a bravé la mort à plusieurs reprises mais que la postérité a effacé de sa mémoire collective alors qu’il détenait plusieurs records du monde.

Henry de Monfreid et la baleine-fantôme de l’océan Indien

Le 3 août 1958, «Le Rodali», voilier de 8,5m, quitte le port de la Pointe-des-Galets sous la direction d’un capitaine prestigieux : Henry de Monfreid. Destination l’île Maurice. Mais «Le Rodali» n’atteindra jamais l’île sœur et sera porté disparu. Récit d’une rocambolesque traversée et d’une rencontre avec le fantôme d’une baleine.

Mamzelle Paula, star d’un bar sans frontières

Enfant de la misère, Paula est devenue au fil du temps une célébrité de La Réunion : elle a fait du cinéma, a inspiré un séga et un rôle au théâtre. Elle n’a donné son cœur qu’à un seul homme et avait pour devise : « le chien qui ne marche pas ne ramasse pas d’os ». Paula marcha et traça sa route même si sur la fin, elle devait s’aider de béquilles. Voici l’histoire de Paula Olivia Crezo, alias Mamzelle Paula, truculente reine des nuits portoises pendant plus de quarante ans.

«Chez Marcel», derrière la porte en fer…

Avril 1991, minuit. Ma petite Fiat jaune s’engouffre dans la ruelle Chinois déserte, se faufile entre les nids-de-poule et trouve sa place devant le plus célèbre « cabaret » de Saint-Denis et de La Réunion : « Chez Marcel ». L’entrée est cadenassée par une chaîne bien serrée. Il suffira de frapper fort à la porte en fer pour que les yeux bleus de Marcel surgissent dans le noir. Ce soir-là, la porte s’entrebâille une dernière fois.