Catégorie : Histoire & Légendes

Entrez dans la maison de la reine et de la sirène (6)

Exilée de force par la France en 1897, la dernière reine de Madagascar, Ranavalona III, a vécu deux ans dans une maison située au n°2 de la rue Roland Garros, à Saint-Denis de La Réunion [1897 – 1899]. 70 ans plus tard, Jean-Paul Belmondo séjournait à l’«Hôtel Mascarin», situé au n°2 de la rue Roland Garros. Histoire (et vidéo) de la maison de la reine… et de la sirène du Mississipi.

La reine Ranavalona III liée par un pacte de sang (4)

«Elle a des cheveux noirs soyeux et de beaux yeux veloutés, d’une expression intense, où se mêle comme une douceur mystique et voluptueuse, avec le plaisir de plaire et d’être admirée». Celui qui parle ainsi de la reine Ranavalona III s’appelle Bernard Marius Cazeneuve, dit «le Commandeur»… La belle reine aux yeux tristes est morte en exil, loin de sa terre natale, le 23 mai 1917, emportant ses secrets dans l’au-delà et laissant à tout jamais agir son mystérieux pouvoir de séduction. À suivre…

La tristesse infinie dans les yeux d’une reine (3)

Exilée depuis 1897, la dernière reine de Madagascar, Ranavalona III, retrouve la terre de ses ancêtres, quarante-un ans plus tard, en 1938, lorsque le bateau «Ville de Reims» entre dans le port de la Grande Ile et qu’un train spécial transporte son cercueil de Toamasina vers le tombeau des reines, à Antananarivo… Est-ce pour cette raison que les photos, portraits, gravures qui représentent la reine Ranavalona III montrent une femme à la beauté troublante et aux yeux emplis d’une infinie tristesse ? À suivre…

Naufrages à l’île interdite

Au moins trois navires ont fait naufrage aux abords de «North Sentinel», selon quelques rares éléments historiques. L’île de «North Sentinel» est réputée «la plus dangereuse du monde» parce que ses habitants, les Sentinelles, — population de 50 à 250 personnes — refusent tout contact avec l’extérieur, n’hésitant pas à attaquer ceux qui osent s’approcher un peu trop près du rivage. Cela se passe dans le nord de l’océan Indien. À 5.500 kilomètres de La Réunion. Images d’une épave… et de quelques vertigineuses cascades sous-marines.

Ysabeau l’Indienne : courtisée à Paris, tuée à Bourbon

Qui était Ysabeau l’Indienne ? A-t-elle seulement existé ? Henry de Kock l’identifie dans son «Histoire des courtisanes célèbres» comme une «mulâtresse de Bourbon» tandis que la comtesse Du Barry la campe en Africaine esclave à Saint-Domingue. Suivons sa trace dans l’océan Indien avec Henry de Kock, depuis la côte Malabar, où sa mère fut enlevée par des pirates, jusqu’au ruisseau des Noirs à Saint-Denis, en passant par un séga endiablé au Barachois.

A-cause le chate l’Ile-de-Man na point de queue

a in zistoire i sorte en Angleterre, dans inn île i appelle l’Ile-de-Man. L’Ile-de-Man st’inn île dans la mer d’Irlann, rente l’Angleterre ec l’Irlann. L’Ile-de-Man lé pas bien grand, li fait moins de 600 km2, li lé quate fois plus petit que la Réunion. Et li na rien que 80.000 zabitant. Dans l’Ile-de-Man na inn race le chate, i appelle manx, inn race le chate na point de queue. Et à-cause sa ?

Expédite Laope-Cerneaux : «ce que je dois à Clotilde et à Maxime»

Elle a vu Sarda Garriga en chair et en os. Cela s’est passé le 20 décembre 1848, «le plus beau jour de sa vie», lorsqu’elle est devenue libre comme 62.000 Réunionnais. Longtemps après, elle racontait encore cette histoire à son petit-fils, Maxime Laope. Elle s’appelait Clotilde et son arrière-petite-fille, Expédite Laope-Cerneaux, nous restitue aujourd’hui ce récit émouvant dans un roman intitulé «Clotilde, de la servitude à la liberté». Rencontre avec l’arrière-petite-fille de la-femme-qui-a-vu-Sarda. «Grâce à elle, je sais d’où je viens», confie Expédite.