FètKaf : il manque un doigt au pied d’Estelle
À 35 ans, elle était l’une des 411 esclaves d’une célèbre propriétaire : Anne Ombline Gonnau veuve Panon Desbassayns. Elle s’appelait Estelle et il lui manquait un doigt au pied…
À 35 ans, elle était l’une des 411 esclaves d’une célèbre propriétaire : Anne Ombline Gonnau veuve Panon Desbassayns. Elle s’appelait Estelle et il lui manquait un doigt au pied…
Le 25 juin 1857, « Les Fleurs du mal » exhalaient un parfum, celui de l’ivresse et de la « lente gourmandise ». Mais la part réunionnaise de l’œuvre de Baudelaire resta longtemps nimbée du voile de l’indifférence et des non-dits.
Le moringue, cousin de la capoeira, est une pratique qui de nos jours a retrouvé sa vivacité. 7 Lames la Mer vous propose de découvrir une description de moringue, datant de la décennie 1920 et publiée une première fois en 1928 dans le livre de Jean-Valentin Payet «Au seuil des cases». Les «batailleurs» de l’époque — des héros — avaient pour noms «Gros Mimi», Latour dit «cafre rouge», Pierre-Maurice, Coat, Fanfan Jacquemont, Daniel Lescarteau, Valromeix dit «Profur», etc. La scène se déroule dans le sud de l’île, à Saint-Pierre.
Dans la nuit du 27 au 28 février 1897, à minuit, l’administrateur des colonies mandaté par le général Galliéni, se présente au palais Rova de la reine Ranavalona III à Antananarivo. La reine pleure… À une heure et demie du matin, il lui donne le bras jusqu’au perron et l’aide à monter dans la chaise à porteur. La reine, sa famille, sa suite, les porteurs et l’escorte forment alors un convoi de plus de sept cents personnes. C’est le début d’un long voyage vers l’exil. À suivre…
Ce «monstre au long cou» a-t-il existé ? Et venait-il de Madagascar ? Son image est arrivée jusqu’à nous, par delà les siècles : plus de 350 ans de distance. Des gravures et récits anciens nous renseignent sur son apparence, sa capture dans la grande île et son arrivée en France dans la ville de Nantes où plusieurs femmes l’auraient demandé en mariage. Puis l’on perd sa trace dans les méandres d’une légende fascinante. 7 Lames la Mer vous entraîne à la poursuite de ce personnage fabuleux.
Une poupée pour se protéger du mauvais œil et tenir les âmes errantes à bonne distance. Une vieille dame qui est attendue de l’autre côté de la vie. Deux amants qui s’enfuient dans la montagne… Dans nos mondes créoles, le temps des avents est peuplé de légendes, de croyances, de superstitions… «La Réunion de tous les mystères», épisode 6.
À suivre…
Où l’on découvre un arbre théâtre d’étranges phénomènes. Où l’on frissonne en croisant dans le fénoir la silhouette de Pa Zidore. Où l’on retrouve la célèbre «dame blanche». Où l’on se glisse par les portes dérobées d’une vieille case disparue… Frisson va passe dessus zot ! «La Réunion de tous les mystères», épisode 5…
Où l’on apprend que 7 nœuds dans une cordelette autour du cou peuvent guérir un enfant. Où l’on découvre que le «Cap Bernard» est en fait le «Cap des Sorciers». Où l’on frissonne à l’évocation de Simicoundza Simicourba. Où l’on rêve devant les étranges visages cachés dans la montagne… C’est le temps des avents et son cortège de légendes. «La Réunion de tous les mystères», épisode 4…
Voici l’histoire extraordinaire de l’homme de novembre, Léon de Lépervanche, descendant d’un chevalier breton, cheminot, vendeur de manioc, leader populaire, député, président du conseil général, maire du Port et familier de Mamzelle Paula.
Où l’on apprend que tonton Hector est à la fois à Madagascar et sous la «treille chouchoute» à Salazie. Où l’on découvre pourquoi un ange frappe à la vitre de la voiture qui roule. Où l’on croise un saint qui aime le rouge. Où l’on se prend à rêver d’une île qui n’existe pas. Voici le temps des avents… La Réunion de tous les mystères, épisode 3.