7 Lames la Mer - À la une

1899 : Mina, la belle Indienne, victime d’une rumeur

1899 : un navire en provenance de Chine introduit la peste bubonique dans l’île. Les autorités tentent de contenir le fléau par diverses mesures, dont un «camp de ségrégation» à la Providence. Mais à l’intérieur du camp, ceux qui arrivent au terme des 12 jours d’isolement se retrouvent parfois en contact avec ceux qui entrent. L’atmosphère chaotique qui s’empare alors de l’île, entre peur et quarantaine, alimente tous les fantasmes. Petite histoire de confinement à la fin du 19ème siècle.

Léon Dierx, sage de la tribu du «Dragon bleu» (1)

Il partageait sa réserve de piment avec ses «potes poètes» dans des gargotes de Paris. Généreux et d’une discrétion raffinée, Léon Dierx garde intacte sa part de mystère. Mais que cachait donc, derrière ses «yeux si beaux», celui qui «traversa la vie en Parnassien» ? Un amour de jeunesse perdu… et une réalité loin des clichés classiques auxquels la postérité semble l’avoir assigné. À suivre…

1919 : à cause créole l’arrête mange cochon ?

Le 31 mars 1919, le navire «Madonna» l’arrive La Réunion… Li té apporte la mort ! Sa in zistoire terribe, sa. In zistoire vrai. En 1988, Jean-Valentin Payet la écrit in live té i appelle «Récits et traditions de La Réunion». Dann live-là même, li raconte kosa l’arrivé La Réunion l’année 1919.

Marie-Elphegia Véronique, née au paradis en 1916

Marie-Elphegia Véronique est née au paradis en 1916. Un paradis — l’île de Diego Garcia, Chagos, océan Indien — confisqué par la Grande Bretagne et transformé en base militaire par les USA. Nous avons rencontré Marie-Elphegia Véronique en 1989, dans sa petite case encaustiquée de Port Louis [île Maurice]. Elle avait 73 ans et ses yeux bleutés par le temps ne distinguaient que des ombres nimbées d’une pâle lumière. Aujourd’hui, Marie-Elphegia Véronique repose en terre mauricienne d’exil. Loin de son paradis. Hommage et retour sur les paroles de cette enfant du paradis.

Rabearivelo, quand un poète quitte délibérément la vie

Le 23 juin 1937, une rumeur parcourt la ville de Tananarive : Jean-Joseph Rabearivelo s’est donné la mort la veille. Le grand poète malgache avait consigné ses derniers instants, décrivant la préparation du breuvage fatal et ses dernières pensées jusqu’à ce qu’il sombre dans l’au-delà. Hommage.

Madoré live 72 : comme si vous y étiez

Le samedi 26 février 1972, Madoré se produit au cours d’une soirée à La Montagne. A cette occasion, Jean-Claude Legros réalise un enregistrement qui sera utilisé 20 ans plus tard par le PRMA pour le CD «Henri Madoré, le dernier chanteur de rue», collection Takamba. Récit de cette soirée hors norme.

Mi ansouvyin… Graeme

Un collage de Madeleine Prévost sur la couverture d’un roman de Daniel-Rolland Roche… et la radio qui annonce laconiquement la mort de Graeme Allwright. «Les immensités du quotidien distendues par nos routines»… Une chronique d’Alain Gili.