Catégorie : Musique

Madoré live 72 : comme si vous y étiez

Le samedi 26 février 1972, Madoré se produit au cours d’une soirée à La Montagne. A cette occasion, Jean-Claude Legros réalise un enregistrement qui sera utilisé 20 ans plus tard par le PRMA pour le CD «Henri Madoré, le dernier chanteur de rue», collection Takamba. Récit de cette soirée hors norme.

Mi ansouvyin… Graeme

Un collage de Madeleine Prévost sur la couverture d’un roman de Daniel-Rolland Roche… et la radio qui annonce laconiquement la mort de Graeme Allwright. «Les immensités du quotidien distendues par nos routines»… Une chronique d’Alain Gili.

Harlem : Andy Razaf était l’âme malgache du jazz (7)

Une grand-mère paternelle au destin royal contrarié, morte exilée en Algérie. Un grand-père maternel esclave dans le Missouri puis consul à Madagascar. Une jeune mère de 15 ans, veuve, qui se réfugie aux États-Unis. Un père tué par les troupes coloniales françaises lors de l’invasion de Madagascar. La vie d’Andy Razaf commence le 16 décembre 1895 dans le fracas de l’esclavage et du colonialisme. Et pourtant… «In the mood», vous connaissez ? Paroles d’Andy Razaf ! À suivre…

Un séga venu… du Paraguay

Cette polka du Paraguay est très proche de la rythmique du séga réunionnais. Une fois l’introduction passée, un véritable air de séga s’impose à l’oreille. Pas de doute, ces deux musiques — cette polka paraguayenne et le séga — ont des points communs, voire des origines communes !

Ras Ti-Lang, histoire d’un chanteur à la langue coupée

Les circonstances de la mort de l’artiste mauricien Ras Ti-Lang, le 18 juillet 2004, restent troubles. Perçu comme l’héritier de Kaya, il est passé par la case prison avant de rendre l’âme. Hommage à ce chanteur/musicien de seggae à qui le destin avait réservé une bien étrange épreuve.

Maxime, le premier Laope né libre

Maxime Laope a rejoint le cercle des étoiles le 15 juillet 2005, à l’âge de 83 ans. Il nous laisse en héritage une oeuvre considérable : ségas, maloyas, contes créoles, témoignages historiques, sirandanes… Voici l’histoire de celui qui a été le premier garçon Laope né libre, le 29 juillet 1922.

Ici vécut un phénomène : Célimène !

«Sa peau fut jadis sa douleur, sa peau qui n’a pas connu que fleurs», chante Jim Fortuné au sujet de celle qui se disait «infortunée créole» et rimait à «tort et à travers». Célimène Gaudieux demeure aussi mystérieuse qu’indémodable. L’impertinence de certains de ses textes, volontiers moucateurs, est finalement l’ancêtre de l’esprit rap. Hommage à celle qui disparut le 13 juillet 1864.

Chanteurs de rue : le bruit mat des pieds nus qui s’éloignent

Marchands de lait, de charbon, de fumier, de pistaches grillées, de pains, de sorbets. Colporteurs au ventre vide. Pour attirer la clientèle, les arpenteurs du macadam donnaient tantôt de la voix tantôt du bobre. Une romance, un pain… Histoire des chanteurs de rue et des montreurs de marionnettes dont le bruit mat des pieds nus s’est éloigné dans la nuit jusqu’à ce que les klaxons des voitures remplacent le séga-macadam.

La Kolère Ti Frère i larg pa nou !

«La kolère pran moi»… Des mots qui vibrent et une voix désormais éternelle pour un séga-ravane d’anthologie. Depuis, personne n’a égalé ce petit chef-d’œuvre d’une modernité sans faille : «Roseda», repris par de nombreux artistes. Et la colère de Ti Frère ne nous quitte plus.