Catégorie : Histoire & Légendes

Je suis guerrière

Boadicée, la Vercingétorix anglaise • Anacaona/«Fleur d’or», guerrière pendue par les conquistadores • «Solitude», résistante, marronne suppliciée • Rigoberta Menchù, dans les champs de café dès 5 ans • Clara Zetkin, un engagement inconditionnel pour la cause des femmes… La journée internationale des droits des femmes — créée sous l’impulsion de Clara Zetkin — est trop souvent détournée à des fins mercantiles et ponctuée d’activités qui confinent la femme dans une posture d’objet [ateliers ongles, etc.]. Portraits de femmes hors normes : les guerrières de la liberté !

L’oiseau-éléphant perce un mystère malgache

Il y a quelques années [2014], un œuf a été présenté aux enchères à Marseille. Mise à prix initiale : 35.000€ pour ce vestige mythique. Il s’agissait d’un œuf d’Aepyornis Maximus, oiseau-éléphant de Madagascar, espèce disparue et popularisée par les «Contes des mille et une nuits» à travers l’image de l’oiseau rokh… Récemment, une étude liée aux fossiles d’Aepyornis a bouleversé les théories concernant l’arrivée de l’homme sur la Grande Ile.

Butor 1930 : chez Mam’zelle Zizi, pension tout confort

Mam’zelle Zizi, «belle Malabare», tenancière d’une pension de famille au Butor, faubourg de Saint-Denis. De passage à La Réunion en 1930, le voyageur Marcel Mouillot pose ses valises dans cet établissement populaire aux murs branlants et inachevé depuis vingt ans. Ambiance créole racontée par le «vieux gâçon z’oreil», celui qui donne beaucoup de «gros quat’ sous», où l’on perçoit les travers de cette société réunionnaise caractérisée par la débrouille et la solidarité et «fascinée» par la «gouyave de France»… Extraits.

Massavana, la révolte des esclaves en mer

Le 18 février 1766, les esclaves malgaches embarqués sur le navire «Meermin» se révoltent. Parmi eux, Massavana joue un rôle de premier plan, résistant jusqu’au bout. Il termine ses jours le 2 décembre 1769 dans une prison qui deviendra par la suite célèbre : «Robben Island». Oubli pa zistoir Massavana. Zistoir-là i ramasse pas menteur !

L’heure pou compte le mort… dann l’ilette perdu

Marronnage la commence La Réunion en 1663, quand bann premier zesclave malgache la débarqué. Jean-Valentin Payet la écrit in live, i appelle : «Récits et traditions de La Réunion». Dans son live li raconte inn bataille rente zesclave marron ec l’équipe in gros propriétaire dann sud La Réunion. Ou sa que la ravine i coule…

Le chaînon manquant du séga-maloya ?

«Imitez le bobre à la basse, imitez le kaiambe à la basse». C’est ce que l’on peut lire entre les portées d’une partition datant de 1880 et intitulée : «Souvenir de l’île de La Réunion, quadrille créole pour piano». La référence ainsi faite à des instruments de musique typiques des anciens esclaves, sur une partition pour piano éditée à Paris, montre que le processus de créolisation de la musique réunionnaise s’est opéré dans les deux sens.

1919 : à cause créole l’arrête mange cochon ?

Le 31 mars 1919, le navire «Madonna» l’arrive La Réunion… Li té apporte la mort ! Sa in zistoire terribe, sa. In zistoire vrai. En 1988, Jean-Valentin Payet la écrit in live té i appelle «Récits et traditions de La Réunion». Dann live-là même, li raconte kosa l’arrivé La Réunion l’année 1919.