Catégorie : Histoire & Légendes

Saint-Expédit… une statue «comme un être vivant» (2)

Il est réputé «rapide» et «éclaire le chemin». «Bon» pour certains, «méchant» pour d’autres, il est perçu comme un «saint amoureux et jaloux». On le sollicite parce que l’on voit en lui un «sauveur». Et l’on n’hésite pas à lui laisser en offrande des voiles ou des robes de mariée pour «rendre les promesses». Saint-Expédit et les Réunionnais, une histoire qui touche à l’intimité populaire. Témoignages de pratiquants.

Tous les chemins de l’île mènent à Saint-Expédit (1)

Il fait l’objet d’une ferveur populaire en Amérique Latine. Pourtant, le Pape Pie XI aurait rayé son nom du martyrologe en 1905. A La Réunion, le culte de Saint-Expédit — dont l’existence même a été l’objet de controverses et de légendes — est une pratique populaire bien ancrée : en 20 ans (entre 1977 et 1998), les oratoires ont ainsi été multipliés par quatre. Un préfet en a même fait édifier un sur la route de la Montagne ! Retour sur les origines de ce culte dans notre île où l’on compte en moyenne un oratoire dédié à Saint-Expédit pour 2000 habitants.

Le charme perdu du dernier repas créole…

L’envahissement de la canne fit disparaître le riz créole et restreignit la culture du maïs. Aujourd’hui si le riz constitue la base de la cuisine réunionnaise, à la fin du 18ème siècle, c’est le maïs que l’on retrouve le plus souvent dans les marmites. Rien de plus normal puisque le riz est alors considéré comme un aliment de luxe : les 50 kilos de riz coûtent 4 francs de plus que les 50 kilos de maïs. On doit à Emile Trouette une description précise des habitudes alimentaires de cette fin de 18ème siècle. 7 Lames la Mer a exhumé ce témoignage.

Entrez dans la maison de la reine et de la sirène (6)

Exilée de force par la France en 1897, la dernière reine de Madagascar, Ranavalona III, a vécu deux ans dans une maison située au n°2 de la rue Roland Garros, à Saint-Denis de La Réunion [1897 – 1899]. 70 ans plus tard, Jean-Paul Belmondo séjournait à l’«Hôtel Mascarin», situé au n°2 de la rue Roland Garros. Histoire (et vidéo) de la maison de la reine… et de la sirène du Mississipi.

La reine Ranavalona III liée par un pacte de sang (4)

«Elle a des cheveux noirs soyeux et de beaux yeux veloutés, d’une expression intense, où se mêle comme une douceur mystique et voluptueuse, avec le plaisir de plaire et d’être admirée». Celui qui parle ainsi de la reine Ranavalona III s’appelle Bernard Marius Cazeneuve, dit «le Commandeur»… La belle reine aux yeux tristes est morte en exil, loin de sa terre natale, le 23 mai 1917, emportant ses secrets dans l’au-delà et laissant à tout jamais agir son mystérieux pouvoir de séduction. À suivre…

La tristesse infinie dans les yeux d’une reine (3)

Exilée depuis 1897, la dernière reine de Madagascar, Ranavalona III, retrouve la terre de ses ancêtres, quarante-un ans plus tard, en 1938, lorsque le bateau «Ville de Reims» entre dans le port de la Grande Ile et qu’un train spécial transporte son cercueil de Toamasina vers le tombeau des reines, à Antananarivo… Est-ce pour cette raison que les photos, portraits, gravures qui représentent la reine Ranavalona III montrent une femme à la beauté troublante et aux yeux emplis d’une infinie tristesse ? À suivre…

Naufrages à l’île interdite

Au moins trois navires ont fait naufrage aux abords de «North Sentinel», selon quelques rares éléments historiques. L’île de «North Sentinel» est réputée «la plus dangereuse du monde» parce que ses habitants, les Sentinelles, — population de 50 à 250 personnes — refusent tout contact avec l’extérieur, n’hésitant pas à attaquer ceux qui osent s’approcher un peu trop près du rivage. Cela se passe dans le nord de l’océan Indien. À 5.500 kilomètres de La Réunion. Images d’une épave… et de quelques vertigineuses cascades sous-marines.

Ysabeau l’Indienne : courtisée à Paris, tuée à Bourbon

Qui était Ysabeau l’Indienne ? A-t-elle seulement existé ? Henry de Kock l’identifie dans son «Histoire des courtisanes célèbres» comme une «mulâtresse de Bourbon» tandis que la comtesse Du Barry la campe en Africaine esclave à Saint-Domingue. Suivons sa trace dans l’océan Indien avec Henry de Kock, depuis la côte Malabar, où sa mère fut enlevée par des pirates, jusqu’au ruisseau des Noirs à Saint-Denis, en passant par un séga endiablé au Barachois.