Catégorie : Arts & Culture
Saint-Denis «au cœur des vieux jardins»… et l’ombre de Robert-Edward Hart
Son corps repose au cimetière de Souillac et son cœur est conservé au «Mauritius Institute Museum». Robert-Edward Hart, poète mauricien fasciné par le mythe lémurien, a découvert son propre profil forgé par le fracas des vagues et du vent dans une falaise basaltique, non loin de «La Nef», sa petite maison de corail. Dans son œuvre s’est glissé un poème sur Saint-Denis de La Réunion. Hommage.
La Réunion, le dernier grand voyage de Willy Ronis
Deux photographes dans une voiture, le Réunionnais, Claude Thérésien, et le Maître, Willy Ronis. Saint-Paul, Tour des Roches, île de La Réunion, 1990. Armé de son Leica et de son Pentax, Willy Ronis fait stopper la voiture devant une petite ravine où jouent des enfants. Il réalise deux clichés de la scène. «J’ai fait clic. Dans un état second, dans une émotion intense. J’ai fait un deuxième clic, pour décompresser». Depuis, cette photo a fait le tour du monde.
Noël avait Maria
Elle chante, il joue du banjo. Il peint, elle ressasse un maloya. Elle virevolte dans la case, il la contemple. Voici l’histoire des deux amoureux, Noël et Maria René, l’ours et le moineau. A découvrir à la fin de l’article, l’interview de Noël et Maria René, réalisée en 1987 : la voix d’ours de Noël et la voix de moineau de Maria mêlées.
Marie Dessembre ou l’énigme de la Joconde réunionnaise
Octobre 1981, Saint-Denis, rue de Paris, 22 heures. Deux ombres se glissent dans le musée Léon-Dierx plongé dans le noir. Une heure plus tard, les deux silhouettes quittent les lieux an misouk et disparaissent dans la nuit. À l’intérieur, aucun tableau ne manque à l’appel. L’objet de cette expédition nocturne était pourtant bien un tableau, devenu depuis le plus célèbre de La Réunion. Histoire vraie de la mystérieuse « Joconde réunionnaise », estampillée « reproduction interdite » mais dont l’image a fleuri sur les murs de Saint-Denis à la veille du 20 décembre 1981.
Quand Béjart «rêvait» en maloya…
C’est bien le pas de base du maloya qui scande la chorégraphie du ballet de Maurice Béjart, «Le Boléro», sur la célèbre musique de Maurice Ravel. Quoi qu’en disent les puristes. Jugez-en par vous-mêmes avec Maïa Plissetskaïa, danseuse étoile classique, qui pour la circonstance, a raccroché ses pointes et interprète le maloya-boléro pieds nus, au milieu d’un cercle, autre code que l’on retrouve dans le maloya. Goutanou !