Catégorie : Société

Cet homme a survécu à deux bombes nucléaires

«Jamais je n’oublierai / les morts carbonisés / restés assis / sur les banquettes d’un tramway / atomisé d’Hiroshima». 6 août 1945, 8h15 : Tsutomu Yamaguchi est à Hiroshima lorsque la bombe atomique «Little boy» explose. 9 août 1945, 11h : il est à Nagasaki lorsque la bombe atomique «Fat man» explose. Voici l’histoire de cet homme qui a survécu à deux explosions nucléaires.

Ras Ti-Lang, histoire d’un chanteur à la langue coupée

Les circonstances de la mort de l’artiste mauricien Ras Ti-Lang, le 18 juillet 2004, restent troubles. Perçu comme l’héritier de Kaya, il est passé par la case prison avant de rendre l’âme. Hommage à ce chanteur/musicien de seggae à qui le destin avait réservé une bien étrange épreuve.

Seggae : Berger Agathe, mort sur le bitume, après Kaya…

Ce 22 février 1999, au lendemain de la mort suspecte de Kaya en prison, son ami, Berger Agathe — lui aussi chanteur de seggae — marche en direction du rond-point du Port Franc, en brandissant sa chemise blanche au milieu de scènes d’émeutes. Un policier au visage masqué met un genou à terre, vise et tire. Berger Agathe s’effondre sur le macadam ; il ne se relèvera jamais…

Ti-Quatorze, té falé pa kalkil aèl !

Son étrange histoire l’a propulsée au rang de légende. Léone Claire Lagarigue, plus connue sous le ti’nom de «Ti-Quatorze», hante la mémoire de nombreux Réunionnais. «Vierge noire statue devant la cathédrale, Madame Ti-Quatorze est sur son trente-et-un», écrivait Jean-Claude Legros dans un long poème dédié à Saint-Denis.

Chagos : Rita Bancoult, morte avec son rêve

«Le jour où je reposerai sur mon lit de mort, ce jour-là mourra aussi le rêve que j’ai porté dans mon cœur depuis que j’ai quitté ma patrie : le rêve d’y retourner». Rita Bancoult, 91 ans, figure emblématique de la lutte des Chagossiens, a fermé les yeux pour la dernière fois, le 19 décembre 2016, loin de la terre de ses ancêtres. Hommage à cette grande dame qui, à 91 ans, n’avait jamais renoncé.

I joué pas dann canne !

Du temps que j’étais écolier, comme disait Alfred1, je jouais aux cartes pendant les vacances. C’était à l’Etang-Salé-les-Hauts, entre ravine et butte de sable [butte qui entre-temps a été comblée, arasée, bitumée, bétonnée] : on jouait à la fouille, à la menterie, n’importe où, dans la case, ou dehors assis sur un galet, sur le sable ou dans les cannes.

«Partout où je regarde, je vois Diego»

« Chargés dans les cales du bateau sous la menace de fusils comme au temps de l’esclavage, nous quittions le paradis pour l’enfer », témoigne Olivier Bancoult. En 1965, l’évacuation des îles Chagos est ordonnée. Quelques années plus tard, il ne reste plus un Chagossien aux Chagos. Sur l’île principale...