Quand La Réunion accueillait Jean Marais [et Hitchcock ?]
Un jour d’août 1975, le petit aéroport de Gillot accueillait un acteur emblématique et diffusait un curieux message audio…
Un jour d’août 1975, le petit aéroport de Gillot accueillait un acteur emblématique et diffusait un curieux message audio…
«Ma bohème» d’Arthur Rimbaud en créole réunionnais, cela donne «Vavangage». Une invitation au voyage sur le mode «fugue de mineur»… Hommage au poète né le 20 octobre 1854.
Egalité et solidarité, deux mots qui jalonnent les discours politiques. Pépé José, lui, les accommodait en cuisine. Pour mettre tout le monde d’accord, il avait sa recette : le zanbrokal ! A déguster sans modération.
Construite en 1838, détruite en 2018. La vieille maison de pierre, rue de Paris, n’est plus. Disparues aussi les petites cases créoles des rues La Bourdonnais et Pasteur. Le patrimoine réunionnais se meurt «par manque d’émerveillement», victime d’une course effrénée : gagner du temps, de l’espace. Gagner, gagner… jusqu’à en perdre son âme.
La danse de résistance des esclaves marrons est au cœur du «Festival national son de negro» à Santa Lucía, en Colombie. Et elle ressemble au maloya ! Vidéo et explications.
Inauguré le 11 février 1882, le chemin de fer a rythmé la vie des Réunionnais pendant plus de 80 ans. Avec même un épisode digne de la tradition western : l’attaque du train comme au cinéma.
Le 28 août 1963, devant plus de 250.000 personnes à Washington, Martin Luther King prononce un discours parmi les plus célèbres de l’histoire contemporaine. Militant non violent pour les droits civiques des Afro-Américains, pour la paix et contre la pauvreté, prix Nobel de la Paix en 1964, il est assassiné le 4 avril 1968 à Memphis (Tennessee). «I have a dream», texte intégral en français. Zordi mi mazine…
Les 24, 25 et 27 février 2007, le cyclone Gamède secoue l’île de La Réunion. La mer déchaînée dévoile des sépultures d’esclaves sur la plage de sable noir de Saint-Paul tandis que sur le rivage de galets ronds du Port, le terrible koudvan — coup de vent — livre une imposante pierre de taille gravée d’une date : «1886». Mais d’où venait donc ce galet gravé ? Grâce à la photographe Thérèse Le Prat (1895-1966), le mystère du «galet Gamède» a-t-il été percé ?
Oté marmay : sa in zafèr, telman lé bon, kan nana, na poin asé ! Achards-pêche-cavales ! Une recette simple à réaliser, qui nous vient de Pépé José. Souvenirs… Aranz zot boush, i fé d’lo.
Qui est l’auteur de la lithographie intitulée «Danse des noirs sur la place du gouvernement, le 20 décembre 1848, abolition de l’esclavage» ? Antoine Roussin ? Adolphe Théodore Jules Martial Potémont ? Ils ont chacun signé une oeuvre portant ce titre. Deux versions fort ressemblantes : même angle de prise de vue, même impression générale… Seuls quelques détails permettent de les distinguer. Jeu des sept différences et découverte de quelques œuvres majeures de Martial Potémont.