Auteur : 7 Lames la Mer
1949 : un «maloya» aux déhanchements afro-cubains
Indémodable ! Filmée en 1949, cette scène de danse afro-cubaine a des points communs avec le maloya — et le séga ! — de La Réunion. Quant à la chanson, «Que Viva Shango», interprétée par le couple culte Celina et Reutilio, elle n’a pas pris une ride malgré les sept décennies qui se sont écoulées. Musique, danse… Vidéo !
Le mystère Adèle Ferrand, identification d’une artiste réunionnaise
Qui était la vraie Adèle Ferrand ? Et qui était la fausse ? La vraie était une artiste peintre dont l’oeuvre est l’un des trésors du Musée Léon-Dierx. Au cours d’une carrière fulgurante, elle a conquis les critiques jusqu’au Salon Royal du Louvre. Terrassée à 30 ans par la fièvre typhoïde, elle meurt le 1er avril 1848 à Saint-Pierre (île de La Réunion). A ses côtés, son fils adoré de 16 mois encore au berceau et un portrait inachevé de son père sur le chevalet. Identification d’une femme, farouchement hostile à l’esclavage, «Créole par le cœur et par la descendance», écrivait Raphaël Barquissau… qui nous a légué une œuvre immense.
Les sorciers oubliés de la route du Littoral
Connaissez-vous le Cap des Sorciers ? La ravine de Vincent d’O ? La ravine Don Juan ? La Pointe du Chameau ? La ravine Capotte ? Le Quay Maroquin ? La ravine Rencontre ? La ravine Tête Dure ? Cela se passe à La Réunion, ou plutôt à l’île Bourbon, en 1793 : sur une vieille carte, le Cap des Sorciers est indiqué à l’emplacement du Cap Bernard, là où bien des années plus tard, passera la Route en Corniche désormais nommée Route du Littoral.
L’incroyable histoire de la route du Littoral
Au 17ème siècle, le projet d’une route directe de Saint-Denis jusqu’à La Possession déchaînait déjà les passions. Quatre siècles plus tard, La Réunion est toujours hantée par ce même débat. En 1956, Yves Pérotin, archiviste en chef, retrace l’histoire sinueuse et rocambolesque de cette route et des projets parfois loufoques qui ont jalonné ces fameux 12 kilomètres. 7 Lames la Mer vous livre l’intégralité de ce document exceptionnel.
La Réunion, le dernier grand voyage de Willy Ronis
Deux photographes dans une voiture, le Réunionnais, Claude Thérésien, et le Maître, Willy Ronis. Saint-Paul, Tour des Roches, île de La Réunion, 1990. Armé de son Leica et de son Pentax, Willy Ronis fait stopper la voiture devant une petite ravine où jouent des enfants. Il réalise deux clichés de la scène. «J’ai fait clic. Dans un état second, dans une émotion intense. J’ai fait un deuxième clic, pour décompresser». Depuis, cette photo a fait le tour du monde.