Léon de Lépervanche : héros du peuple juché sur un Léopard
Voici l’histoire extraordinaire de l’homme de novembre, Léon de Lépervanche, descendant d’un chevalier breton, cheminot, vendeur de manioc, leader populaire, député, président du conseil général, maire du Port et familier de Mamzelle Paula.
Léon de Lépervanche : «la paix, le pain et la liberté»
Poing dressé en tête du cortège hérissé de pancartes, Léon de Lépervanche réclame «la paix, le pain et la liberté».
Surnommé «Ti Léon», ce révolutionnaire est abonné au mois de novembre : il voit le jour le 21 novembre [1907] et meurt le 14 novembre [1961]. Entre ces deux dates, il entre dans la légende un 28 novembre [1942].
Voici l’histoire extraordinaire de l’homme de novembre, descendant d’un chevalier breton, vendeur de manioc, leader populaire, député, président du conseil général, maire du Port et familier de Mamzelle Paula1.
Léon de Lépervanche, poing dressé en tête du cortège
Léon, Vincent de Paul, Marie, Jules, Simon, Mézières de Lépervanche… Voilà pour l’état civil ! «Ti Léon» pour certains. «Camarade Léon» pour les syndicalistes, les militants, les ouvriers… Il y a quelques années, une vieille Portoise s’émouvait encore à l’évocation de «Monsieur Lépervanche».
Le 28 novembre 1942, cet ancien vendeur de manioc organisa la résistance, aidé des dockers et des cheminots, pour contribuer à libérer l’île du joug pétainiste. Descendant d’un chevalier breton né au Canada, il deviendra la figure de proue des ouvriers, des bazardiers et des tenancières des bars populaires de la cité maritime qui le mèneront jusqu’à l’Assemblée.
Poing dressé en tête du cortège hérissé de pancartes, Léon de Lépervanche réclame «la paix, le pain et la liberté». Voilà l’image qui s’impose lorsque l’on évoque la mémoire de ce descendant d’un chevalier breton venu du Canada et qui a connu des déboires financiers.
Influencé par Karl Marx
Né à Saint-Denis le 21 novembre 1907 dans un milieu bourgeois, orphelin à 2 ans, il fréquente le lycée Leconte de Lisle et décide à 16 ans de tout abandonner pour devenir cheminot : il décroche un emploi de journalier au CPR [Chemin de fer et Port de La Réunion] et gravit les échelons. Il obtiendra le grade de facteur-chef, poste qu’il occupera jusqu’à son départ du CPR en novembre 1938.
Influencé par la lecture des ouvrages de Karl Marx, Léon de Lépervanche s’engage dans la vie syndicale. Avec l’arrivée en France du Front Populaire, son charisme prend une véritable ampleur.
Il participe activement à la fondation du puissant syndicat «La Fédération Réunionnaise du Travail» [FRT] qui regroupe bientôt 37 syndicats. Ce large front ouvrier et paysan va mener trois années de luttes sans merci pour obtenir des droits élémentaires.
Cheminots, dockers, ouvriers sont ses frères de lutte
Léon de Lépervanche anime des cellules communistes et orchestre la résistance pendant ses déplacements en train. Cheminots, dockers, ouvriers sont ses frères de lutte. Leader incontesté, il est à la pointe du combat.
Le 1er septembre 1936, une grève mobilise au Port dockers et cheminots, lesquels souhaitent bénéficier des retombées des accords passés en France à Matignon. Nouvelle grève de protestation en octobre 36. Les négociations s’enlisent.
Pour montrer sa force, la FRT organise, le 11 novembre 1936, une grande marche à Saint-Denis. Venus de toute l’île, les militants défilent pour «La Paix, Le Pain et La Liberté» en scandant «Vive le Front Populaire» et «Vive La Réunion département français». Le succès est considérable.
Léon de Lépervanche gêne le pouvoir en place
Mais la lutte, Léon de Lépervanche le sait, ne fait que commencer. Elu conseiller général du Port en 1937 et conseiller municipal d’opposition face au maire Léon Desventes, il est suspendu de ses fonctions au CPR pour ses articles engagés dans la presse.
Les grandes grèves de 1937 vont montrer le sang froid de Léon de Lépervanche. Mais aussi sa détermination. Une autre grève éclate en août 38. Parties des usines de cannes, les revendications se propagent grâce au chemin de fer qui relie les usines aux docks. Le mouvement gagne du terrain, s’amplifie et menace de paralyser la vie économique de l’île.
Le patronat cède. Léon de Lépervanche est devenu une figure emblématique… Mais il gêne le pouvoir en place. Le temps de la répression est arrivé.
Il fréquente la misère et poursuit le combat
A partir de septembre 1938, licenciements et sanctions arbitraires se multiplient. Suspendu de ses fonctions pour ses articles qualifiés «d’incendiaires» dans la presse, puis réintégré, Léon de Lépervanche refuse de reprendre son poste au CPR tant que les sanctions frappant ses camarades ne sont pas levées.
Pour le pouvoir en place, l’occasion est trop belle : le 21 novembre 1938, Léon de Lépervanche est révoqué. Mais, en leader charismatique, Léon va continuer la lutte et gagner encore en popularité durant le second conflit mondial.
En 1940, si Léon de Lépervanche n’a pas abandonné ses activités syndicales, il est néanmoins passé de « l’autre côté », celui d’un semi-anonymat, voire de la clandestinité. Il n’a plus de travail, vend du manioc pour survivre, en distribue beaucoup aussi, fréquente la misère mais ne cède pas sur un point essentiel : il continue à combattre pour ses idées. Ses idéaux.
Sous haute surveillance pour ses sympathies gaullistes
Cheminots, dockers, ouvriers lui sont fidèles. Même la dissolution du conseil municipal du Port dirigé par Léon Desventes et dans lequel Léon siège en tant qu’opposant — dissolution décidée par le gouverneur pétainiste, Pierre Aubert —, ne le fait pas abdiquer. Le combat continue !
En juillet 1941, Léon de Lépervanche est mis sous haute surveillance par le gouverneur Aubert pour ses «sympathies gaullistes». Il est arrêté deux fois et condamné à 3 mois de prison et 50 francs d’amende puis traduit devant la «cour criminelle spéciale» à cause de ses prises de position dans la presse.
Le pouvoir colonial aux ordres de Vichy lui prête aussi l’intention — fausse — de s’enfuir à l’île Maurice par bateau.
Guérilla urbaine contre les troupes pétainistes
Le samedi 28 novembre 1942, la rumeur court et s’amplifie dans les rues du Port : «les Anglais ont débarqué à Saint-Denis !»
Léon de Lépervanche se retrouve en première ligne et fort de son charisme auprès de la population et de son poste de conseiller général depuis 1937 [que certains avaient semble-t-il, oublié], il harangue la foule sur la place du marché, rassure les inquiets et organise la guérilla urbaine contre les troupes pétainistes basées au port.
Il marche sur la mairie avec ses camarades, contraint le maire pétainiste, Léon Coaquette, à la démission, distribue les rôles, crée un comité de salut public du Port qui aussitôt fait une proclamation que colporte le tambour municipal : «L’heure de la libération approche !»
17h06 : «Le Léopard» bombarde le port
L‘arrivée du contre-torpilleur «Le Léopard» rend brusquement toute sa dimension à Léon de Lépervanche grâce à qui quelques drames seront évités, notamment lorsque «Le Léopard» va se rapprocher du Port.
Le contre-torpilleur des Forces Françaises Libres, attend au large et à 17h06 bombarde le dernier foyer de résistance des troupes pétainistes du gouverneur Aubert à la batterie du port.
Trois Portois sont tués ce jour-là : Diamounie Rebella, Maria Boina, toutes deux fauchées par des éclats d’obus. La troisième victime, Maurice Odon, a été tuée par une balle qui ne lui était pas destinée.
Au soir, La Réunion est libre.
Dans la clameur des meetings-la-poussière du bazar
Au lendemain de la seconde guerre mondiale, Léon de Lépervanche est confortablement élu maire du Port, le 27 mai 1945.
Cinq mois plus tard, il redevient conseiller général de la cité maritime et présidera le Conseil Général en 1946 avant d’être propulsé à la nouvelle Assemblée nationale constituante par le verdict populaire.
Sous les dorures du Palais Bourbon à Paris, Léon de Lépervanche bataille pour La Réunion puis il se ressource dans la clameur des meetings-la-poussière du bazar et dans l’effervescence des bars du Port où il fréquente la charismatique tenancière, Mamzelle Paula2, que Michou et Narmine Ducap immortaliseront dans un célèbre séga [voir vidéo ci-dessous]3.
«Honneur annoncer Réunion département français»
L’important pour lui est, avant tout, de changer le statut de l’île. Depuis de nombreuses années, que ce soit dans les syndicats, à la «Ligue des Droits de l’Homme» ou ailleurs, il milite pour que La Réunion devienne enfin un département français.
En tant que député, il sera cosignataire avec Raymond Vergès, Léopold Bissol, Aimé Césaire et Gaston Monnerville, d’un projet de loi qui aboutira le mardi 19 mars 1946.
«Honneur annoncer Réunion département français» écrit-il avec Raymond Vergès dans un télégramme envoyé le 14 mars à La Réunion.
La loi du 19 mars 1946 transforme ainsi les quatre vieilles colonies en départements français.
Léon s’insurge, se révolte, condamne, dénonce
Mais le combat n’est jamais terminé. Léon s’insurge, se révolte contre tout ce qui peut porter atteinte à la dignité et à la liberté. Les prises de position fermes et sans ambiguïtés sont monnaie courante chez lui.
Il condamne vigoureusement l’OAS [Organisation de l’armée secrète] pendant la guerre d’Algérie, dénonce la fraude électorale et s’emporte contre «l’ordonnance Debré» signée en octobre 1960 et appliquée à La Réunion en août 1961, qui va condamner à l’exil une dizaine de Réunionnais pour des idées politiques contraires au régime en vigueur4.
Sur le plan politique, le congrès fondateur du Parti Communiste Réunionnais qui se déroule en 1959 se traduit par un revers pour Léon de Lépevanche dont la motion est mise en minorité par les partisans de Paul Vergès5.
Ti Léon, le révolutionnaire, entame son déclin…
Affecté par cette «mise à l’écart», il conservera malgré tout une réelle popularité mais plus rien ne sera jamais comme «avant».
Sans descendance, marié à Paula Hoarau qui le trahit politiquement et dont il divorce le 4 avril 1960 après 10 ans de mariage, Léon de Lépervanche entame son déclin.
En grand romantique, il épouse à nouveau Paula le 17 mai 1961, sept mois avant de mourir.
Le 22 août 1961, il préside son dernier conseil municipal au cours duquel il condamne la fameuse ordonnance Debré, «loi scélérate» du 15 octobre 1960.
Usé à 54 ans par ses combats incessants
Surnommé «Ti Léon» par ses camarades, ce révolutionnaire — fondateur en 1944 du journal «Le Communiste» qui paraîtra pendant 6 ans — a oscillé tout au long de sa vie entre deux mondes, ombres et lumières : bourgeoisie et prolétariat, cheminot et député, vendeur de manioc et maire…
Seule la mort aura raison de ses idées.
Le 14 novembre 1961, elle le trouvera, usé à 54 ans par ses combats incessants, dans la petite case en tôles qu’il occupe alors en tant que locataire, dans la rue du Port qui passe devant l’église et qui, désormais, porte son nom. Ti Léon n’est plus… Vive Lépervanche !
«Allô… Ici Coeur-Saignant. Je vous passe Lepervenche»
Mais l’histoire ne s’arrête pas là… Le 17 août 1990, à La Possession, en vieille terre cheminote, communiste, avec les infrastructures ferroviaires encore présentes et la mémoire vive à portée de main, les décors naturels de l’ancienne gare de la Grande Chaloupe accueillent « Lepervenche, chemin de fer », création du Théâtre Vollard6.
« Allô la Ligue ? Ici Coeur-Saignant 7. Je vous passe Lepervenche ». Mythique réplique lancée par Gaston, cheminot interprété par le regretté Arnaud Dormeuil…
La pièce se déroule essentiellement au Port et plus particulièrement dans le bar d’une célèbre tenancière, « Maman Paola », personnage campé par la comédienne Délixia Perrine8, à travers lequel tout le monde identifiera Paula Olivia Crezo, morte un an et demi auparavant, que tout le monde connaissait sous le nom de «Mamzelle Paula».
Mi-tendre, mi-chef de bande… tel un héros solitaire
Léon de Lepervenche9 est incarné par Bernard Gonthier et Pierre-Louis Rivière et « Docteur Raymond » ou « Docteur Papa », alias Raymond Vergès, par Dominique Carrère et Jacques Deshayes.
Dans la distribution, on retrouve également Rachel Pothin qui s’illustre dans le rôle d’une entraîneuse de chez Paola : « Maria-Madeleine Géranium », et Térésa Small ou Léïla Neigrau qui se glissent à tour de rôle dans celui du travesti « Jasmin ».
L’auteur, Emmanuel Genvrin, situe son action entre l’année 1936 qui marque l’essor du syndicalisme et 1946, année de la départementalisation. Et nous livre ses impressions sur le personnage de Léon, «aristocrate déclassé, mi-tendre, mi-chef de bande, ascète, porté sur la bouteille, dominé par les femmes et devenu député, mort jeune, abandonné, tel un héros solitaire»…
Un corbillard pour aller voir le Général de Gaulle
«Il avait une image double, intéressante pour le théâtre : d’un côté, le dur, le pur, le stalinien, le bolchévique qui vivait de manière austère, poursuit Emmanuel Genvrin. Le héros qui avait mené les grèves de 37 et libéré Le Port les armes à la main en 1942. De l’autre, le gars humain, généreux. On parlait de lui comme d’un Bon Samaritain, un Saint-Martin créole qui partageait son manteau avec les pauvres. On disait qu’il avait épousé une femme de mauvaise vie, une Marie-Madeleine. On disait même qu’il l’avait épousée 3 fois ! (rires… en fait deux seulement). Là encore l’image était double : en l’épousant, tel le Christ, il offrait une rédemption à cette femme. Mais on disait aussi qu’elle « portait la culotte » et était de droite. Elle l’aurait obligé à se marier à l’église, en misouk, mais en France à Montreuil, commune de la ceinture rouge.
Il apparaissait donc également comme une victime, orphelin déclassé, victime des femmes, victime de Paul Vergès, qui lui ravit le leadership du mouvement communiste lors du 1e Congrès du PCR, en 1959. Les anciens militants, cheminots, syndicalistes, ceux qui s’étaient battus pour la départementalisation [« du beau, du bon travail communiste » — Témoignages 1946 —] le plaignaient et en parlaient à voix basse».
Emmanuel Genvrin résume le côté romantique et décalé de Léon par cette autre anecdote… «Se rappelant qu’il avait été résistant, Léon de Lépervanche emprunte le corbillard du Port pour se rendre, en cachette, écouter le discours du Général de Gaulle au stade de La Redoute, en 1959».
Nathalie Valentine Legros
28 novembre 1942 : de 6h à 17h06
Ralliée au pouvoir de Vichy par le gouverneur pétainiste Pierre Emile Aubert, l’île de La Réunion attend son heure… Le Léopard, contre-torpilleur des Forces Françaises Libres, arrive en rade de Saint-Denis dans la nuit du 27 novembre 1942 et donne le signal.
Le lendemain, la résistance s’organise, notamment dans les rues du Port. Récit d’une journée historique qui a vu la figure charismatique de Léon de Lépervanche mener la guérilla urbaine.
- 6h : Une rumeur se répand dans la ville du Port : «Les Anglais ont débarqué à Saint-Denis». La veille au soir, Le Léopard, contre-torpilleur des Forces Françaises Libres, est arrivé en rade de Saint-Denis.
- 7h : Léon de Lépervanche reçoit un avis d’appel téléphonique du commandant Barraquin, officier du «Léopard». Il rejoint la gare ferroviaire et élabore un plan de libération de la cité maritime avec ses amis dockers et cheminots. Il a ensuite un premier échange téléphonique avec le commandant Barraquin.
- 8h : Le conseil municipal, réuni à la mairie du Port, remet sa démission à Léon de Lépervanche. Léon Coaquette [maire], Jean Retali [2ème adjoint], André Crescence [conseiller] sont faits prisonniers et conduits en cellule où ils seront rejoints dans l’après-midi par le douanier Julien Lapierre. Joseph Lisador [1er adjoint], Emile Morel [conseiller] sont placés en garde en vue à l’étage de la mairie où un comité de salut public est constitué. Le Comité de Salut Public se structure après concertation avec les syndicats ouvriers. Les commissaires du peuple prennent chacun une responsabilité précise : Léon de Lépervanche « responsable de la police », Albin Tertre « responsable des PTT », Saül Vitry « responsable des voies de communication », Adelbert Mallet « responsable du ravitaillement », Raoul Fruteau « responsable du travail ».
- 8h30 : Lépervanche et ses camarades se rendent à la gendarmerie. Toutes les armes qui y sont entreposées leur sont remises. Les bureaux des PTT sont occupés. Conversation téléphonique entre Léon de Lépervanche et le commandant Barraquin suivie d’un entretien entre Lépervanche et le lieutenant Emile Hugot [il s’agit du cousin de Léon] qui tient la batterie du port sous les ordres du gouverneur pétainiste, Pierre Aubert. Lépervanche porte à la connaissance de la population deux communiqués :
1) Les femmes et les enfants ont ordre de ne pas quitter leur domicile.
2) Les personnes possédant des armes sont priées de les remettre à la mairie avant douze heures trente. - En début d’après-midi, six marins, désignés par Lépervanche, embarquent sur la «Juliette», vedette du CPR [chemin de fer et Port de la Réunion] afin de porter jusqu’au «Léopard» qui mouille au large de Saint-Denis, un message relatif à la situation dans la cité maritime. La batterie commandée par le lieutenant Emile Hugot attaque la vedette.
- 17h06 : Le «Léopard» tire en direction du Port. Les femmes et les enfants ont ordre de se réfugier à la Rivière des Galets. Mais les éclats d’obus font deux victimes à la Butte : Diamounie Bicki, trente-quatre ans, épouse de Julien Rebela, mère de sept enfants et Maria Rouzoumbo, vingt et un ans, épouse de Michel Boïna. On déplore également le décès du cheminot, Maurice Odon, tué par une balle perdue au cours des affrontements.
- 28 novembre 1992 : cinquantenaire de l’arrivée du «Léopard» au Port, contre-torpilleur des Forces Françaises Libres. A cette occasion, le conseil municipal du Port, présidé par le maire Pierre Vergès, tient une séance extraordinaire et élève au rang de citoyens d’honneur quatre personnalités portoises qui ont pris une part active aux côtés de Léon de Lépervanche lors des évènements du 28 novembre 1942 : Raymond Hoareau, Georges Toard, Jean Séry et Pierre Sanika.
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- Auteur et metteur en scène : Emmanuel Genvrin. Musique : Jean-Luc Trulès et Dominique Carrère. Scénographie : Hervé Mazelin
- Autrefois, Coeur-Saignant était un quartier de bidonvilles, au Port.
- En 1990, Délixia Perrine est récompensée par un « Volcan d’or » pour son interprétation remarquable de « Maman Paola ».
- Orthographe sciemment modifiée par l’auteur.