Paul Vergès : fragments d’un long combat en photos
C’est un voyage en photos que «7 Lames la Mer» vous propose en hommage à celui qui est disparu le 12 novembre 2016 et qui déclarait en mars 2007 qu’il n’y a «pas de véritable politique sans un rêve utopique».
5 mars 1925 : Naissance de Paul Vergès à Ubon Ratchatani, Siam (actuelle Thaïlande). La photo montre Khang, vietnamienne, mère de Jacques (enfant sur la photo, né le 20 avril 1924 à Savannakhet, Laos), et de Paul.
1928 : Décès de Khang, mère de Jacques et de Paul. Installation à La Réunion où Paul passe son enfance en compagnie de son frère Jacques.
1937 : Raymond Vergès et ses deux fils, Jacques et Paul.
1937 – 1938 : Paul Vergès étudie pendant une année au lycée Louis-le-Grand, à Paris, à l’occasion d’un congé de son père.
1942 – 1945 : Des affiches reproduisant le texte de l’appel du 18 juin 1940 du général de Gaulle sont placardées dans l’île. Cet appel sera entendu puisque de jeunes Réunionnais quittent l’île pour s’engager dans la résistance. Parmi eux, Jacques (18 ans) et Paul Vergès (17 ans).
Décembre 1945 : A Paris, les deux députés de La Réunion, Léon de Lépervanche1 et Raymond Vergès, entourés de Paul Vergès à gauche et de Jacques Vergès à droite.
1947 : Paul Vergès est permanent du Parti communiste français.
1947 : Paul Vergès rencontre Laurence Deroin, née le 22 septembre 1924 à Ivry-sur-Seine. Ils ne se quitteront plus.
5 avril 1947 : Paul Vergès (22 ans) débarque à Marseille pour son procès (à Lyon). Pendant les législatives de 1946, Alexis de Villeneuve, candidat MRP, adversaire de Raymond Vergès, est tué par balles à Saint-Denis (La Réunion). Paul Vergès est accusé mais sera amnistié 6 ans plus tard, en 1953. Selon la Cour de Cassation, la condamnation de Paul Vergès par la Cour d’Assises de Lyon en 1947 ne peut être évoquée «que dans un cadre historique».
Plus tard, Paul Vergès confie à Thierry Jean-Pierre : «ils m’ont collé 5 ans de prison avec sursis et nous ont tous libérés sans même nous infliger une peine équivalente à la détention que nous avions effectuée. Cette décision était absolument incohérente car enfin, de deux choses l’une : ou bien le jury considérait que j’avais voulu éliminer De Villeneuve et cela valait vingt ans de prison, ou bien il n’en avait pas la conviction et il devait m’acquitter».
Juillet 1947 : le procès. Paul Vergès, debout à gauche, et Roger Bourdageau à ses côtés à la barre, au procès de Lyon. Collection privée. Photo extraite du livre d’Eugène Rousse : « Qui a tué Alexis de Villeneuve ? », éditions « Les deux mondes », 2000.
1954 : Paul Vergès revient à La Réunion avec son épouse Laurence, et leurs deux filles aînées, Claude et Françoise. Il prend la direction du journal «Témoignages», fondé par son père en 1944.
1955 – 1961 : Paul Vergès est conseiller général de Saint-Paul.
2 janvier 1956 – 1958 : Paul Vergès est élu député communiste de La Réunion.
2 juillet 1957 : Mort de son père, Raymond Vergès.
17 et 18 mai 1959 : Paul Vergès fonde le Parti communiste réunionnais (PCR). Le congrès constitutif se tient au Port.
15 mars 1959 : Alors que se profile la victoire des communistes à l’élection municipale de Saint-Denis, Paul Vergès est frappé par les nervis et perd le scrutin après des bourrages d’urnes massifs2.
4 juin 1960 : Paul Vergès est élu conseiller général dans le canton du Port.
Mai 1961 : Saisie du journal «Témoignages» par le Préfet Jean Perreau-Pradier.
5 septembre 1961 : Les victimes de l’ordonnance (15 octobre 1960) de Michel Debré sont expulsées vers Paris sous le motif que «les fonctionnaires de l’Etat et des établissements publics de l’Etat en service dans les Départements d’Outre-Mer, dont le comportement est de nature à troubler l’ordre public, peuvent être, sur proposition du préfet et sans autre formalité, rappelés d’office en métropole pour y recevoir une nouvelle affectation»3.
1er octobre 1961 : Paul Vergès (2ème en partant de la droite) reçu officiellement par Mao Zedong (3ème en partant de la droite) sur la place Tian’anmen. Source : idcpc.org.cn.
1962 : Paul Vergès est battu par la fraude dans la première circonscription de La Réunion au profit du départementaliste Gabriel Macé.
Janvier 1963 : Paul Vergès, qui s’apprête à rentrer à La Réunion notamment pour participer aux prochaines élections législatives du 5 mai 1963 (suite à l’invalidation par le conseil constitutionnel de l’élection de Gabriel Macé et de Marcel Vauthier le 18 novembre 1962), se voit interdit de quitter le «territoire national» alors qu’il allait prendre l’avion. Paul Vergès porte plainte contre X et dépose un recours en annulation devant le tribunal administratif. Il obtient gain de cause et arrive à La Réunion le jour même où le préfet Jean Perreau-Pradier quitte définitivement l’île (2 mars 1963), pour être remplacé par Alfred Diefenbacher. Mais lors des élections du 5 mai 1963, Paul Vergès sera battu (élus : Michel Debré et Marcel Vauthier).
Mars 1963 : Paul Vergès est inculpé d’«atteinte à l’intégrité du territoire national», pour 42 articles publiés dans «Témoignages».
1963 : Le film «Sucre amer», de Yann Le Masson, retrace le combat de Paul Vergès. Image extraite du film.
16 mars 1964 – juillet 1966 : Condamné à 3 mois de prison pour délit de presse après avoir notamment reproduit des articles du «Monde» dans «Témoignages», Paul Vergès, alors conseiller général du Port, à qui l’on reproche par ailleurs ses prises de position concernant la «fraude officielle» et «les nervis du pouvoir», doit être traduit devant la Cour de Sûreté de l’Etat «pour avoir demandé l’autonomie de notre pays dans le cadre d’une union avec la France». Refusant de se rendre, il entre en clandestinité pour dénoncer le climat de répression régnant à La Réunion ainsi que les graves atteintes à la liberté d’expression. Il part en «marronnage» pendant vingt-huit mois… ce qui ne l’empêche pas de consacrer un peu de son temps à sa famille comme sur cette photo où on le voit avec sa femme, Laurence et leurs enfants : Laurent, Pierre, Françoise et Claude. Il se rend en 1966 et bénéficie d’un non-lieu.
8 juillet 1966 : Dès l’abandon des poursuites à son encontre pour délits de presse, Paul Vergès se présente à 15 heures au palais de justice de Saint-Denis, après 28 mois de clandestinité. 90 minutes plus tard, il est incarcéré à la prison de la rue Juliette Dodu et entame une grève de la faim afin de protester contre la décision du préfet Alfred Diefenbacher de le transférer à Paris par bateau. Ce voyage par bateau n’est pas sans danger pour Paul Vergès qui craint que la traversée en mer soit mise à profit pour attenter à sa vie. Il obtient gain de cause sur ce point et pourra prendre l’avion.
31 juillet 1966 : Paul Vergès s’envole pour Paris. La piste de l’aéroport de Gillot est envahie par des sympathisants venus manifester leur solidarité au dirigeant du PCR. Arrivé à Paris, Paul Vergès est transféré à la prison de la Santé.
10 août 1966 : Paul Vergès est libéré sur instruction du procureur près la Cour de Sûreté de l’Etat et mis en résidence forcée à Paris. Un non lieu sera prononcé en mai 1968.
21 décembre 1966 : retour de Paul Vergès à La Réunion.
1968 : Paul Vergès dénonce l’intervention de la Tchécoslovaquie par l’URSS comme une «tragique erreur».
28 mai 1969 : Dans le cadre de la campagne électorale pour l’élection présidentielle (1er tour), Jacques Duclos, candidat communiste, René Andrieu et Paul Vergès dénoncent «le scandale des trucages électoraux des départements de la France». Document INA.
1970 – 1976 : Élu conseiller général de Saint-Pierre.
Dimanche 21 mars 1971 : 2ème tour des élections municipales. La liste d’union démocratique conduite par Paul Vergès est élue au Port. Paul Vergès est réélu en 1977 et 1983. Sur la photo : meeting de Paul Vergès le 20 mars 1971, au Port, place du siège syndical. Pierre Vergès, fils de Paul Vergès, est élu mairie du Port en 1989, suivi en 1994 par Jean-Yves Langenier et en 2014 par Olivier Hoarau.
26 mars 1971 : Installation de la nouvelle équipe municipale portoise. Maire : Paul Vergès. 1er adjoint : Ariste Bolon. 2ème adjoint : Raymond Hoarau. 3ème adjoint : Raymond Lauret (qui deviendra 1er adjoint au maire de Paul Vergès suite aux élections de 1977 et à celles de 1983).
16, 17, 18 juin 1971 : La Convention de Morne-Rouge (Martinique) acte la nécessité de l’évolution des «Quatre vieilles colonies» (Guadeloupe, Guyane, La Réunion, Martinique) vers une forme d’Autonomie politique.
Octobre 1971 : Le premier Office municipal du sport (OMS) de l’île est créé (14 août 1971) au Port sous l’impulsion de Paul Vergès. Le jeune Raymond Lauret, 3ème adjoint, est alors chargé de mettre en œuvre une politique sportive et d’animation dans les quartiers. Remise de trophées par Paul Vergès à l’occasion des 24 heures de l’OMS du Port. A ses côtés : Albert Mourvaye et Micheline Le Toullec.
2 décembre 1971 : Le conseil municipal du Port, présidé par Paul Vergès, adopte une délibération historique qui préfigure le développement de la ville du Port. Ce plan d’urbanisme directeur deviendra une référence dans l’histoire portoise puisqu’il définit les grandes orientations de la politique à mettre en œuvre pour faire d’une plaine aride et désertique, parsemée de galets, une ville verdoyante. Ce plan définit cinq axes :
- changer le climat par la végétalisation,
- redonner aux Portois l’accès à la mer,
- bâtir une ville dans son ensemble de manière réfléchie et cohérente,
- définir un schéma de circulation simple et efficace,
- développer des zones d’activités en harmonie avec le milieu urbain.
1972 : Paul Vergès accorde un entretien à la «Pravda». Les journalistes russes traduisent «autodétermination» par «indépendance». La droite réunionnaise s’empare de l’affaire.
Lundi 2 juillet 1973 : Manifestation des chômeurs de l’Ouest. Accompagnés du maire du Port, Paul Vergès, et du curé du Port, Urbain Quatrefages, les chômeurs se rendent à pied à la Préfecture, en empruntant la route du Littoral.
Mai 1974 : Meeting tenu à la montagne par Paul Vergès, entre les deux tours de l’élection présidentielle, en présence de Jean-Christophe Mitterrand.
Photo ci-dessous : Lors de ce rassemblement, les militants sont juchés jusque dans les arbres.
Photos : © JC Legros/7 Lames la Mer.
1974 : Paul Vergès est visé par un attentat à Saint-Leu. Il en sort indemne.
1975 : Paul Vergès et le Mauricien Paul Bérenger sont en visite aux Seychelles. Un complot visant à les supprimer est découvert. L’implication de la CIA est évoquée.
1976 : Deux disques de Maloya sont pressés à la suite du IVe Congrès du PCR, avec Firmin Viry, la troupe Résistance, la troupe Gaston Hoareau, et la troupe René Viry.
23 novembre 1977 : Dans «Le fond de l’air est rouge», film réalisé par Chris Marker, Paul Vergès est interviewé (voir à 8:33 et à 16:25). «Le fond de l’air est rouge» est un documentaire composé de deux parties, «Les Mains fragiles» et «Les Mains coupées» sur Mai 68 et ses suites. Parmi les intervenants, citons Simone Signoret, Yves Montand, Jorge Semprún, François Maspero, François Périer, Paul Vergès…
Jeudi 16 mars 1978 : Le 14 mars 1978, le jeune Rico Carpaye4 est tué au cours de violences post-électorales, suite aux législatives (Jean Fontaine — qui deviendra 5 ans plus tard le premier député Front national de l’histoire — élu de justesse avec 50,24% des suffrages, contre Paul Vergès). Ce jeudi 16 mars, à 17h, une foule immense (12.000 à 15.000 personnes selon des témoins, 7.000 personnes selon la police…) accompagne Rico Carpaye. Au cimetière, Paul Vergès prend la parole : «Tu es pauvre. Ils sont puissants. Tu es jeune. Ils sont de vieux calculateurs. Tu n’avais aucun avenir. Ils ont des carrières à sauvegarder. (…) Ta mort les embarrasse aujourd’hui comme ta jeunesse les gênait hier. (…) Le sacrifice de Rico Carpaye, tombé à 17 ans, victime de la violence coloniale, fera se lever dans le peuple réunionnais, humilié et exploité, de nouveaux combattants de la liberté et de la justice».
1978 : Paul Vergès est interviewé dans le cadre d’un reportage sur l’île de La Réunion, intitulé «Ça Bourbon même, l’île de La Réunion» et destiné à la télé (producteurs : «France Opéra Films», «France Régions 3» ; réalisateur : Jean Pierre Mirouze). Dans ce documentaire, Paul Vergès intervient sur l’homme réunionnais qui est selon lui «le résultat d’un brassage d’hommes et de femmes venus de tous les coins du monde. (…) Brassez tout cela, et vous avez l’homme réunionnais, avec sa fierté, sa susceptibilité ombrageuse, sa sensibilité à fleur de peau et énormément besoin de fraternité».
9 décembre 1978 : Après une longue période d’interdiction d’antenne, Paul Vergès apparaît pour la première fois à la télévision publique (à l’époque ORTF, Office de radiodiffusion-télévision française). Il est interviewé en tant que maire du Port à l’occasion de la «semaine de l’arbre».
2 avril 1979 : Paul Vergès, secrétaire général du Parti communiste réunionnais, accueille Georges Marchais, secrétaire général du Parti communiste français. Cette visite se déroule dans le cadre de la campagne des élections européennes à l’occasion desquelles Paul Vergès, quatrième sur la liste après Georges Marchais, est assuré de devenir député européen (10 juin 1979). On aperçoit Claude Hoarau derrière.
A l’occasion de cette visite de Georges Marchais, le film «Maloya pour la liberté» est tourné par Jacqueline Meppiel. Sur la photo ci-dessous extraite du film, on voit Georges Marchais et Paul Vergès à la porte d’un bidonville du Cœur Saignant au Port. Georges Marchais ne cachera pas son émotion à la vue de la misère qui règne dans ce quartier populaire.
Pour visionner le film : «Maloya pour la liberté»
1979 – 1989 : Paul Vergès est élu député européen ; il est réélu en 1984 puis en 2004.
28 février 1983 : Election à la présidence du conseil régional. Laurent Vergès fait voter Paul Vergès. Mario Hoarau (PCR) est élu au bénéfice de l’âge suite à l’accident de voiture qui a empêché le conseiller régional départementaliste, Raymond Cazal, de participer au vote.
Photo ci-dessous : Les conseillers régionaux communistes applaudissent à l’élection de Mario Hoarau à la présidence du conseil régional. De gauche à droite : Paul Vergès, Claude Haorau, Bruny Payet, Lucet Langenier, Huguette Bello, (…), Julien Ramin, Philippe Berne, Roger Hoarau.
1983 : Paul Vergès crée et préside le SIVOM-R, syndicat intercommunal à vocations multiples de La Réunion.
24 janvier 1986 : Discours de Paul Vergès à l’occasion de l’inauguration du nouveau port.
21 juin 1986 : La crêche municipale du Port est baptisée «Isnelle Amelin». Sur la photo, Isnelle Amelin et Paul Vergès procèdent à l’inauguration. A l’arrière-plan, on aperçoit Raymond Lauret, 1er adjoint. Isnelle Amelin (14 septembre 1907- 4 février 1994) était une grande militante communiste : présidente de l’UFR (Union des Femmes de la Réunion), conseillère générale de 1958 à 1964, etc.
1986 : Paul Vergès élu député (il le sera de nouveau en 1993). Discussion impromptue avec Paul Vergès, alors qu’il sort d’un bureau de vote au Port, rue Léon de Lépervanche, à l’occasion de ces élections législatives. Collection privée © NVL/7 Lames la Mer.
1987 : Paul Vergès et Élie Hoarau démissionnent de l’Assemblée nationale pour protester contre la loi dire de «Parité sociale» qui refuse l’application aux Outremer de l’égalité des prestations sociales. Laurent Vergès et Claude Hoarau font leur entrée à l’Assemblée nationale.
1988 : Paul Vergès, maire du Port, visite avec les officiels et la presse de la maquette de l’endiguement de la rivière des Galets.
Photo ci-dessous : Mario Hoarau et Paul Vergès, 1988. © Claude Thérésien.
12 octobre 1988 : Décès accidentel de son fils, Laurent Vergès, jeune député de La Réunion. Sur cette photo prise le 7 octobre 1988 à l’occasion de l’élection d’Eric Boyer à la présidence du conseil général : Paul Vergès, Laurent Vergès, Claude Hoarau.
1989 : «Je suis un communiste heureux», déclare Paul Vergès à l’annonce de la chute du Mur de Berlin.
Octobre 1990 : L’écrivain brésilien Jorge Amado invité par la « Commission Culture Témoignages » et Paul Vergès, dans une salle verte à la Rivière des Galets (Le Port). © Claude Thérésien.
Décembre 1990 : Réunion de travail en Martinique. A gauche, Pierre Vergès. A gauche de Paul Vergès, Elie Hoarau. Photo © Claude Thérésien.
Photo ci-dessous : Pierre Vergès, Paul Vergès, Gora Patel pour RFO. Guadeloupe. © Claude Thérésien.
Octobre 1991 : Paul Vergès et Pierre Vergès à la dernière fête du journal Témoignages, au Port. © Claude Thérésien.
28 novembre 1992 : A l’occasion du cinquantenaire de l’arrivée du Léopard, contre-torpilleur des Forces Françaises Libres, Pierre Vergès (à gauche), alors maire du Port, organise une réunion extraordinaire du conseil municipal et invite les maires qui l’on précédé : André Gontier au milieu (1962/1971) et Paul Vergès à droite (1971/1989).
28 mars 1993 : Paul Vergès élu député dans la deuxième circonscription de La Réunion.
1993 : : Publication chez L’Harmattan du livre d’entretiens avec Brigitte Croisier : « D’une île au monde ». © Claude Thérésien.
24 décembre 1994 : Visite à La Réunion du candidat à l’élection présidentielle, Jacques Chirac, accueilli au Conseil régional par Margie Sudre, alors présidente du conseil régional, et par Paul Vergès, vice-président. Document INA.
1996 : Paul Vergès est élu sénateur et réélu en 2001.
1997 : Paul Vergès évoque pour la première fois la problématique du changement climatique.
1998 : Paul Vergès est élu président du conseil régional, il est réélu en 2004.
29 mars 2000 : Paul Vergès présente un rapport pour la lutte contre le réchauffement climatique qui aboutira à la création de l’Observatoire national sur les effets du réchauffement climatique (ONERC).
Mai 2000 : Le livre de Thierry Jean Pierre, intitulé «Vergès et Vergès, de l’autre côté du miroir», consacré à Paul Vergès et à son frère Jacques, sort aux Editions JC Lattès.
2001 : Visite du chantier de l’axe mixte, ouvrage d’art enjambant la rivière des Galets. De gauche à droite : la députée Huguette Bello ; Paul Vergès, président du conseil régional ; Jean-Yves Langenier, maire du Port ; Raymond Lauret, conseiller régional. Photo : archives personnelles/IPR.
2002 : Paul Vergès devient président de l’Observatoire national sur les effets du réchauffement climatique.
2002 : Alain Aloual Dumazel (décédé en septembre 2014) dans le rôle de ‘Ti Pol’ (alias Paul Vergès) avec Elisabeth (Rachel Pothin). Scène de la pièce « Quartier Français », d’Emmanuel Genvrin, Théâtre Vollard. Ravine St Leu (2002). Source : vollard.com.
Ci-dessous : Dans le public de gauche à droite, Idriss Omarjee, Gélita Hoarau, Elie Hoarau, Paul Vergès, Laurence Vergès, Marina Dobaria. Source : Vollard.com.
2007 : L’opéra « Chin » du théâtre Vollard met en scène le personnage de Paul Vergès. Ici Chin (Heng Shi) harangue les militants, meeting à Bel-Air. Photo Philippe Moulin, source vollard.com.
Novembre 2007 : Publication chez « Océan Editions » du livre « Du rêve à l’action », de Brigitte Croisier.
Jeudi 23 juin 2009 : Inauguration de la Route des Tamarins, l’un des grands travaux de l’«ère Vergès».
31 octobre 2009 : Paul Vergès inaugure à Saint-Louis une stèle à la mémoire des Réunionnais morts sans sépulture du fait de l’esclavage. La stèle est installée dans le cimetière du Père Lafosse.
2010 : Paul Vergès perd la présidence de la Région Réunion.
2011 : Paul Vergès est élu sénateur.
Samedi 12 novembre 2011 : Paul et Laurence Vergès assistent à un hommage au Père René Payet (né le 12 novembre 1922, décédé le 8 septembre 2011), au cimetière du Père Lafosse (Saint-Louis).
2012 : En sa qualité de doyen du Sénat, il préside à l’élection du Président de la Haute Assemblée la même année et une nouvelle fois en 2014 (1er octobre).
3 novembre 2012 : Décès de son épouse, Laurence Vergès.
15 août 2013 : Mort de son frère, l’avocat Jacques Vergès.
12 novembre 2016 : Décès de Paul Vergès dans la nuit du 11 au 12 novembre.
- «Actualités réunionnaises», collection dirigée par Robert Chaudenson, Livres-Réunion, 1977, 1978, 1979, 1982, 1983.
- «Laurent, jeunesse rebelle», Parti communiste réunionnais, avril 1989.
- «Paul Vergès, d’une île au monde», entretiens avec Brigitte Croisier, L’Harmattan, février 1993.
- «Combat des Réunionnais pour la liberté», Eugène Rousse, Éditions CNH, 1993.
- «Raymond Vergès, 1882-1957», Chantal Lauvernier, 1994.
- «La commune du Port a 100 ans», Eugène Rousse, publication de la Ville du Port, novembre 1995, novembre 1996, novembre 1997, août 2000.
- «L’OMS du Port… ou le pari du sport pour tous et toutes», Raymond Lauret, entretien avec Mickaël Rosalie, juin 1996.
- «Vergès et Vergès, de l’autre côté du miroir», Thierry Jean-Pierre, Éditions JC Lattès.
- «Paul Vergès, du rêve à l’action», Brigitte Croisier, Océan Éditions, novembre 2007.
- Archives de «Témoignages».
- vollard.com.
- INA.
- Merci à Claude Thérésien, Jean-Claude Legros, Antoine Konsole…
- Archives «7 Lames la Mer».
- Collections privées, archives personnelles.
Réalités émergentes Réunion, Océan Indien, Monde.
Presse, Edition, Création, Revue-Mouvement.
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